Qui nous sommes

Plus de 200 projets depuis 1999 pour des populations défavorisées

Association à but non-lucratif reconnue d’utilité publique, Ushagram Suisse, est créée en 1999 à Genève. Elle se rend sur le terrain, relève les besoins, note les projets possibles, recherche des ONG partenaires locales avec qui collaborer directement, monte et suit les projets avec elles. Sa recherche de fond intervient majoritairement auprès des Communes du Canton de Genève.

Son rayon d’action couvrit initialement le Bengale occidental et l’Orissa en Inde, puis le Liban depuis 2015. Au Bengale, elle développa des projets de développement rural en soutien aux réfugiés du Bengladesh et aux populations d’accueil. En Orissa, elle soutient des populations tribales indigènes. Au Liban, des réfugiés syriens et des populations d’accueil très défavorisées.

Domaines d’action principaux : amélioration de l’accès aux soins, développement de solutions sanitaires, accès à l’eau potable, amélioration de l’alimentation, soutien d’une agriculture biologique, éducation et instruction pour enfants et adultes, formations pour la création d’activités lucratives, groupes d’entraide de femmes, micro-crédit, associations de jeunes, etc. 

Inde, Bengale occidental

Le premier programme de développement rural que l’association soutint fut au nord-est de l’Inde, dans une des régions les plus pauvres, frontalière du Bangladesh où affluent en permanence des réfugiés économiques. Environ 40 000 personnes réparties dans 14 villages ont bénéficié des programmes pendant treize ans. 

Nos donateurs institutionnels

Les administrations et institutions suivantes font partie, ou ont fait partie des donateurs des programmes soutenus par l’Association Ushagram : MIGROS, SIG, Ville de Genève, Département des Affaires Sociales / Canton de Genève, Solidarité internationale / Fond 1% de l’ONU / différentes communes genevoises : Anières, Athénaz, Bardonnex, Chêne-Bougeries, Chêne-Bourg, Choulex, Collonge-Bellerive, Cologny, Genthod, Jussy, Lancy, Laconnex, Meyrin, Onex, Plan-les-Ouates, Prégny-Chambesy, Puplinge, Thônex, Vandoeuvres et Veyrier / Commune de Poschiavo (Grisons) / la banque Lombard Odier Darier Hentsch & Cie. /Association genevoise des horlogers-bijouters de Genève…

Inde, Orissa

Depuis 2004, nous soutenons un programme de développement d’une zone de peuples indigènes, ces derniers ayant été chassés de leur habitat ancestral par la construction d’un gigantesque barrage hydroélectrique. Ce programme inclut l’éducation de 200 enfants, qui sont des premiers apprenants, les générations précédentes étant analphabètes. Il inclut également l’autonomisation des villageois locaux. 800 personnes issues de quatre villages en ont directement bénéficié, et environ 2500, indirectement.

Ces dernières années, certains des enfants devenus adolescents ont souhaité, à terme, reprendre le programme à leur compte et reproduire le modèle. Ils se sont formés à la capitale et pour le moment reprennent une partie des activités d’enseignement. Pendant cette phase de transition de plusieurs années, en accord avec notre partenaire local, nous avons décidé de ne soutenir que des projets de pérennisation.

Liban, réfugiés syriens

Depuis 2015, nous soutenons des réfugiés syriens et des populations d’accueil libanaises défavorisées en partenariat avec des ONG locales reconnues. Le Liban, grand comme la Suisse romande, a une densité de population du double. Avec l’afflux massif des réfugiés, sa population a augmenté de 50%. Les défis pour ce pays d’accueil sont gigantesques et multiples.

Entre projets de formation artisanale de femmes de la Bekaa ouest en 2016, de formation agricole pour des bédouins réfugiés en 2017, d’accès à l’eau potable et d’équipement d’une salle de formation pour adultes pour 100 familles sous tente au Nord en 2018, de formation d’adolescent.e.s en mécanique auto et esthétique en 2019, de formation en cuisine professionnelle et conserverie en 2019 et 2020, nos objectifs sont l’autonomisation et la résilience. De loin, la situation semble se calmer en Syrie mais dans les faits, les réfugiés (surtout les opposants au Gouvernement) craignent le retour dans leur pays ravagé. Selon nos partenaires locaux, les besoins perdureront donc encore un bon moment.

Depuis 2020 nous nous focalisons sur l’alphabétisation d’enfants réfugiés de la Bekaa. Sur 725 enfants formés, 386 d’entre eux, dont 65% de filles ont intégré l’école publique. Le besoin au niveau national est de 420’000, soit 60% des enfants présents sur le territoire.

Ushagram signifie “village de l’aurore”. L’association fut baptisée ainsi suite à la visite de sa fondatrice, Mme Kari Bohr, au village de ce nom au Bengale occidental. Elle fut conseillée et assistée depuis 2001 par Jacques Albohair, qui reprit la présidence en 2012. Actuellement directeur exécutif, il se concentre depuis 2014 sur le montage et la direction des projets sur le terrain.